Y. Wissa (FCL)
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Yoane Wissa : «Il y a eu un déclic mental»

Yoane Wissa : «Il y a eu un déclic mental»

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Publié le 23/10 à 17:41 - AFP

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Très en vue en ce début de saison, l’attaquant des Merlus Yoane Wissa revient sur son adaptation avant le match de la 8e journée de Ligue 1 Uber Eats entre Lorient et l’OM samedi (17h).

Yoane Wissa, comment se passe ce retour en Ligue 1 Uber Eats (après un passage à Angers en 2016) ?
Je n'avais pas vraiment joué à Angers, c'était mon premier contrat pro, il fallait que j'apprenne. J'ai été prêté (à Laval puis Ajaccio) et après j'ai fait mon petit bonhomme de chemin (à Lorient depuis janvier 2018). La Ligue 1 Uber Eats, c'est différent, tout va vite. Mais j'ai la sensation d'avoir progressé dans le jeu et tactiquement.

« On apprend à chaque match »

Comment gérer la succession de matchs difficiles après avoir été habitué à gagner en Ligue 2 BKT ?
Dès le début de saison, on savait que ça allait être différent. C'est difficile, on n'a pas l'habitude d'avoir des périodes compliquées comme ça. Mais on apprend à chaque match. Chaque match est un nouveau défi [...]. Mais on n'est pas venu faire de la figuration et j'espère que ça va aller de mieux en mieux.

Mais l’OM est un gros morceau...
C'est particulier ! Il y a beaucoup de joueurs ici qui découvrent les grosses équipes. Moi je suis très content de jouer contre Marseille. Ça va être un gros match. Il faudra être très très fort collectivement et tactiquement pour essayer de les contrer. Mais on a l'ambition de faire un résultat contre une grosse équipe. On ne va pas y aller défaitiste, on sera excité. Il ne faut pas se poser de limites.

Quinze buts la saison dernière, déjà quatre cette saison, qu'est-ce qui vous a permis de débloquer aussi vite votre compteur ?
Il y a eu un déclic mental. J'étais quelqu'un qui avait beaucoup d'occasions mais qui ratait. C'est vraiment l'aspect mental qui a progressé. Il faut se dire que si on rate, c'est le jeu et qu'il faut persévérer.

« J’essaie de transmettre ma joie »

D'où vient votre traditionnelle célébration en position du lotus, déjà vue aussi chez le buteur norvégien Erling Haaland à Dortmund ?
Ce n'est pas moi qui l'ai inventée ! Mais c'est cette idée de rester calme, de rester zen et tranquille. Même dans les périodes compliquées, il faut rester calme, toujours positiver et travailler.

Dans la vie, vous êtes quelqu'un de calme ?
Je suis quelqu'un qui rigole tout le temps, qui essaie de faire rigoler l'équipe, même quand ça va un peu moins bien. Je suis quelqu'un de joyeux naturellement et j'essaie de le transmettre. C'est sûr que c'est plus facile après une victoire mais j'essaie de garder le sourire et de faire en sorte que les autres aussi et qu'on continue à travailler ensemble. Ce sont des petits trucs simples qui font en sorte qu'on se sent vivant. Restons humbles et continuons à avancer.

Vos résultats vous ont valu une première sélection en équipe de République Démocratique du Congo cet automne, vous l'attendiez ?
Franchement, oui. Ça me tenait à cœur. Ce n'étaient que des matchs amicaux, pas encore officiels, mais je suis très content d'avoir pu porter ce maillot qui représente 100 millions d'habitants et ce beau pays. Je suis très content et très très fier d'être Léopard. J'ai grandi en France mais mes deux parents sont nés là-bas, j'y suis allé, j'ai un lien fort. Et en plus ce but contre une bonne équipe du Maroc (1-1), c'est spécial. C'est une grande fierté.