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Gouiri, l'Aiglon qui porte Nice sur ses ailes

Gouiri, l'Aiglon qui porte Nice sur ses ailes

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Publié le 30/11 à 13:25 - AFP

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Révélé la saison dernière, l’attaquant niçois Amine Gouiri a confirmé tout son talent cette année et sera encore attendu mercredi lors du déplacement de l’OGC Nice chez le leader le Paris Saint-Germain dans le cadre de la 16e journée.

Il y a 10 jours, à Clermont,  Amine Gouiri avait endossé le rôle de sauveur. Mal embarqués et menés jusqu’au dernier quart d’heure, les Aiglons s’en sont remis à leur meilleur buteur qui, d’un doublé, a renversé la situation (1-2) et porté son total à huit buts en 15 journées. Défait ensuite sur sa pelouse face au FC Metz (0-1), le club azuréen éprouve des difficultés dans le jeu comme l’a souligné son entraîneur Christophe Galtier. Il a aussi rappelé qu’Amine Gouiri, élément clé de son système, n’était pas immunisé contre la fatigue. « Amine a beaucoup joué avec nous comme en sélection (Espoirs). Il évolue dans un rôle différent de celui du dernier championnat mais il a des stats solides. Peut-être est-il un peu moins bien dans le contenu. Mais comme tous les jeunes joueurs, il y a des moments de creux. Il doit faire mieux et trouver l’équilibre », a-t-il expliqué.

Nice en a besoin, car même s'il s'est considérablement renforcé sur le plan offensif avec les arrivées d' Andy Delort, Calvin Stengs et Justin Kluivert, le GYM dépend lourdement de celui qui n'était qu'un jeune espoir quand il est arrivé de Lyon à l'été 2020, mais qui est désormais l'atout N.1 de Galtier.

Tentation du trio

Lors de sa première saison niçoise, Amine Gouiri avait inscrit 12 buts et distribué sept passes décisives. Cette saison, il en est déjà à huit buts et quatre passes décisives en 15 journées. Actif sur le front de l'attaque, il avait fait merveille à gauche du trio offensif la saison dernière, en percutant avant de rentrer sur son pied droit. Contre le Clermont Foot 63, le système à trois éléments offensifs avait été de nouveau testé, sans grand succès jusqu'au doublé de Gouiri. « Ça n’a pas fonctionné du tout, c’est la réalité du jour. Amine est très efficace quand il est derrière l’avant-centre ou juste à côté.  Mais il avait aussi marqué 17 buts (toutes compétitions confondues) la saison passée sans être dans l’axe. Quand on a trois garçons comme Amine, Kasper (Dolberg) et Andy (Delort), on ne peut que chercher si on peut les associer. Mais à chercher le meilleur, on dérègle parfois ce qui fonctionne », avait expliqué Galtier.

Contre Metz, le retour au 4-4-2 avec la première apparition conjuguée des ailiers néerlandais Stengs et Kluivert n’a pourtant pas suffi à faire mouche. Preuve que le problème est sans doute plus global. « A s’attacher à notre animation offensive, on a perdu ce qui faisait notre force, on prenait peu de buts. On vient d’en encaisser un lors des huit derniers rendez-vous », a relevé Galtier. Interrogé sur de possibles nouveaux changements pour affronter Paris et ses stars, l'entraîneur niçois a rappelé un précepte déjà parfois appliqué à Lille: « Quand on n’a pas été bon, il faut parfois remettre les mêmes ». Mais quelle que soit la composition et le système adoptés, Amine Gouiri en sera incontournable.