Depuis son arrivée sur le banc du FC Lorient, Régis Le Bris multiplie les exploits, mais dimanche c'est son neveu Théo, auteur du but de la victoire contre Lille (2-1), qui a pris la lumière.
« C'est la folie, un premier but » en professionnel, a raconté après le match le jeune milieu offensif, Théo Le Bris, qui avait fêté ses 20 ans la veille. « C'est incroyable, ce n'est que de la fierté. » Né à Rennes, où son père Benoît et son oncle Régis ont évolué dans les années 1995-2000, Théo est arrivé à l'âge de 15 ans au centre de formation de Lorient, alors dirigé par Régis. Et après quelques apparitions en pro la saison dernière, le voilà désormais bien installé dans le groupe repris cet été par son oncle : il a participé aux neuf premiers matchs de la saison, dont trois fois comme titulaire.
« Il ne bénéficie pas de passe-droit, il va chercher ce qui lui arrive aujourd'hui », a assuré l'oncle. « On avait traité ce sujet quand il est arrivé au centre de formation (...). Une fois que ça a été posé sur la table et que chacun a trouvé sa place, il n'y a eu aucune ambiguïté ». Surtout, ses performances mettent « tout le monde d'accord ». Déjà en vue lors des derniers matchs, Théo a définitivement gagné le cœur des supporters dimanche.
« Très polyvalent »
Entré à la 69e, alors que les Merlus étaient réduits à 10, il a vu Lille égaliser peu après. Mais à la 86e, il s'est retrouvé à la retombée d'une longue transversale. « Je fais prise pied gauche, et je décide de la garder très proche de moi sur la première touche pour voir ce que le défenseur va faire. Il hésite à sortir donc je pars direct sur ma deuxième touche pour éliminer », a-t-il raconté. Seul face à Lucas Chevalier, il a conclu d'une frappe à ras de terre, entre les jambes du jeune gardien.
« Théo est un joueur très polyvalent, capable d'évoluer à différents postes, et de répondre aux problématiques défensives comme aujourd'hui », a commenté son oncle. « Et il a une qualité de vitesse très importante, qui lui permet de jouer des un contre un et de surprendre les adversaires sur de petits espaces ». Mais « il lui manquait cette qualité de finition parce qu'il avait eu quelques occasions qu'il n'avait pas saisies. On l'a vu bosser à l'entraînement pour parfaire sa finition. Aujourd'hui, ça a payé. C'est le résultat d'un processus et je suis content de cela », a-t-il ajouté.
