Actualité

Dejaegere : « Il nous manque un résultat contre un gros »

Dejaegere : « Il nous manque un résultat contre un gros »

Actualité
Publié le 02/02 à 16:49

Partager

Capitaine du Toulouse FC, Brecht Dejaegere était l’invité de l’émission « Le Débrief » pour notamment évoquer la bonne période des Violets.

Brecht, quel regard portez-vous sur la 1ère partie de saison du Téfécé avant le match contre le Paris Saint-Germain ?
Nous avons fait une assez bonne première partie de saison, il nous manque juste un résultat dans un grand match. Mais face à nos concurrents directs, nous avons toujours été capables de faire le jeu et de nous créer beaucoup d’occasions pour réussir à prendre des points. Du coup, nous pouvons être contents de notre première partie de saison.

Avec les 4 victoires depuis la reprise, vous n’avez pas été du tout perturbé par la coupure de la Coupe du monde. Comment l’avez-vous occupée ?
Il y a eu davantage de temps libre pour les joueurs que lors d’une saison normale, c’est vrai. Et cela m’a fait du bien, de pouvoir un peu se vider la tête. Ensuite, nous avons eu une préparation adaptée. Comme la pause a été plus longue, il a fallu travailler un peu plus.

« On n’a jamais perdu confiance en nous »

La dynamique est bonne avant de vous rendre samedi au Parc des Princes face PSG...
Oui, et la mauvaise série que nous avons eu en fin d’année, c’était contre des grosses équipes (défaites contre Lens, Monaco, Rennes et l’OM). Contre Ajaccio début janvier, on a retrouvé notre jeu à nouveau et on a gagné de façon méritée. En fait, on n’a jamais perdu confiance en nous. Ok, on a fait une série de défaites, mais c’était contre les grosses équipes du championnat. Ce n’est pas une chose négative, c’était acceptable. C’est ce qui nous manque encore, un résultat contre un gros, mais ça va venir. Peut-être contre Paris.

Le Toulouse FC est promu cette saison et vous disputez votre 1ère saison en Ligue 1 Uber Eats. Comment l’adaptation s’est-elle faite ?
La grande différence entre la Ligue 1 Uber Eats et la Ligue 2 BKT, c’est que tout va plus vite, aussi bien au niveau du pressing, que de la circulation de balle. La technique, la tactique, tout va un peu plus vite ! Mais en Ligue 2 BKT, ça jouait aussi. Il y a beaucoup de talents individuels. En Ligue 2 BKT, même si tu as un peu moins de talent, tu peux arriver à être champion ou obtenir la montée en jouant en équipe. Alors qu’en Ligue 1 Uber Eats, il faut évidemment être une équipe, mais il faut aussi avoir de la qualité, parce que sans cela, c’est impossible de réussir.

Quelle équipe vous a le plus impressionné jusqu’ici en Ligue 1 Uber Eats ?
J’ai été vraiment surpris par Lorient ! On les a rencontrés assez tôt dans la saison (2-2 en J3), et comme c’est une équipe qui habituellement joue plutôt le maintien, j’ai trouvé qu’ils valaient beaucoup plus que ça sur ce match au Stadium. Avec Enzo Le Fée au milieu, ça joue vraiment bien, ou encore Terem Moffi (avant son départ à Nice), qui a joué avec mon ancien club en Belgique à Courtrai.

Vous portez le brassard de capitaine. Quelles responsabilités cela vous donne-t-il ?
J’ai toujours partagé mes expériences passées avec mes coéquipiers. Et j’essaie de transmettre ça aussi ici, comme je suis par exemple le joueur qui compte le plus de matchs en Ligue des Champions (6, en 2015/16 avec La Gantoise). Ensuite en bon capitaine, j’essaie de montrer l’exemple, surtout quand ça ne se passe pas bien. Ça peut donner plus d’envie et d’énergie aux autres. Dans la vie, rien n’arrive tout seul comme ça. Cela ne tombe pas du ciel, il faut aller le chercher. On est une équipe avec peu d’expérience en Ligue 1 Uber Eats et avec beaucoup d’étrangers. Comme je disais tout à l’heure, il ne nous manque qu’un résultat face à une grosse équipe mais j’ai confiance dans le groupe, ça va venir.

« Les jeunes ont maintenant un gros caractère »

Comment gérez-vous la différence d’âge avec les plus jeunes ? Et également le fait que l’effectif se soit internationalisé ?
Pour moi, c’est bien, ça m’oblige à rester jeune dans ma tête (Brecht a 31 ans). Je me rappelle ma première année ici avec Amine Adli, Manu Koné, Nathan Ngoumou qui étaient toujours en train de danser après une victoire, c’était sympa. A ce moment, tu n’as plus 30 ans dans ta tête, tu es comme eux ! C’est vrai que ma première année à Toulouse, on parlait français, et maintenant quand je fais mon speech d’avant match, c’est en anglais. Mais je trouve malgré tout important pour les joueurs étrangers de parler un peu français, pour avoir un lien avec les joueurs français, mais aussi avec les supporters et pour représenter le club. Nous avons même des joueurs d’Amérique du Sud (Ratão et Suazo). On essaie de leur apprendre et de les mettre rapidement à l’aise.

Pouvez-vous maintenant nous raconter comme vous avez vécu la révélation Farès Chaïbi ?
La première fois que je l’ai rencontré, c’était dans un entraînement avec l’équipe B. J’étais suspendu et je devais donc m'entraîner avec l'équipe B. J’ai directement dit à Stjn (Spierings), qui était aussi à l’entraînement, que c’était un joueur à surveiller. Pour moi quand tu es jeune, le plus important est d’avoir la bonne attitude. Si je prends mon exemple, quand j’étais jeune je me tenais tranquille dans le vestiaire. J’écoutais les aînés. Mais maintenant, les jeunes ont déjà un gros caractère, ils viennent discuter. Je pense qu’il faut trouver un bon mix entre les deux. Quand je dis quelque chose, il faut m’écouter, mais le jeune peut aussi me parler. Et Farès a directement montré qu’il voulait apprendre, qu’il écoutait, même s’il a pas mal de confiance en lui. Il a un bon équilibre entre les deux, c’est pour ça qu’il a fait ce bon début de saison selon moi.

Est-ce le joueur qui vous impressionne le plus dans l’équipe ?
Il est très fort à l’entraînement. Farès s’est très vite adapté au niveau de la Ligue 1 Uber Eats, alors qu’il venait de National 3. Branco van den Boomen est aussi un très bon joueur selon moi, de même que Stijn Spierings. Lui, quand il a envie, il peut être très, très bon.

Fiche de Brecht Dejaegere