Frédéric Déhu
Interview

La petite interview de Frédéric Déhu

La petite interview de Frédéric Déhu

Interview
Publié le 04/09 à 08:56 - ADS

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Champion de France avec Lens, l’ex-international français Frédéric Déhu, également passé par le PSG et l’OM, s’est prêté au jeu de la petite interview.

Frédéric, tu as souvent changé de numéro durant ta carrière. Comment choisissais-tu ?
J’ai porté le 13 à Lens car c’était le jour de naissance de mon fils. Ça m’a porté bonheur puisque j’ai été champion de France et vainqueur de la Coupe de la Ligue avec ce numéro. J’ai eu le 3 au FC Barcelone parce qu’il fallait choisir parmi les numéros restants. Même chose au PSG où j’ai récupéré le 6 sans qu’il y ait de raison particulière derrière ce choix. A l’OM, j’ai pris le 5, ce qui correspondait à mon poste de défenseur central. Et j’ai fini à Levante avec le 20, comme le jour de naissance de ma femme.

« J’aimais beaucoup Carlos Mozer »

Qui était ton idole d’enfance ?
Je n’avais pas d’idole même si j’aimais beaucoup certains joueurs, notamment Carlos Mozer. Déjà, il avait le même poste que moi, et je trouvais qu’il dégageait quelque chose de sécurisant et de dur. Quand j’étais en activité, je regardais beaucoup ceux qui jouaient au même poste que moi. Certains me plaisaient par leur style de jeu, leur élégance, leur charisme, comme Laurent Blanc. Aujourd’hui, Raphaël Varane me plaît vraiment.

Ton premier maillot ?
Je ne me souviens pas du tout du premier maillot qu’on m’a offert… Enfant, je n’avais ni joueur ni club préféré.

Quel est ton premier souvenir de foot ?
J’ai commencé le foot à 6 ans car je faisais partie d’une famille de footeux. Mon frère jouait, mes oncles entraînaient et jouaient… Je passais mon temps libre à jouer. J’habitais juste à côté d’un stade donc c’était pratique.

Quel métier aurais-tu fait si tu n’avais pas été footballeur ?
Quand j’étais petit, mon souhait était de devenir footballeur professionnel. Peu importe le club qui allait me donner cette opportunité. Je viens de région parisienne, de Seine-et-Marne, mais je ne rêvais pas pour autant de jouer au PSG par exemple. Ce que je voulais, c’était jouer au football, et ce, dès mon plus jeune âge. Si ça n’avait pas marché, je ne sais pas ce que j’aurais fait. C’est peut-être prétentieux mais je rêvais de devenir joueur et je ne me suis jamais réellement projeté sur autre chose. Je n’ai jamais eu à me poser la question.

« Mon meilleur souvenir ? Le titre de champion avec Lens »

Qui est le joueur le plus impressionnant que tu as affronté ?
Ce n’est pas un adversaire mais un joueur avec qui j’ai joué, Patrick Kluivert, mon ex-coéquipier au FC Barcelone. Pour l’avoir vu au quotidien pendant un an, il m’a vraiment impressionné par sa capacité à cadrer ses frappes. Quand on est attaquant, on est évalué sur sa capacité à marquer et cadrer. Ce n’était pas forcément le plus grand des buteurs mais il avait cette justesse technique qui lui permettait de cadrer un nombre incalculable de frappes.

Quel était ton geste préféré sur le terrain ?
Anéantir une action offensive de l’équipe adverse. Ça pouvait être par une interception, un positionnement qui permettait de contrôler un attaquant…

Quel est le geste le plus difficile à réaliser selon toi ?
Marquer un but (rires). Non, le geste le plus difficile à faire, c’est le geste juste. Il y a tout un environnement, une pression… Le temps de réflexion est très court et il faut ensuite passer à l’action. Faire le geste juste est ce qu’il y a de plus difficile.

Le meilleur souvenir de ta carrière ?
Je ne vais pas être très original, c’est le titre de champion de France avec Lens. Il n’y a rien de plus beau, surtout quand vous gagnez avec votre club formateur, avec un club comme le Racing Club de Lens, ce public... Et c’était inattendu, ce qui a rendu ça encore plus exceptionnel.