Interview

Brecht Dejagaere : « Notre force, c’est notre état d’esprit »

Brecht Dejagaere : « Notre force, c’est notre état d’esprit »

Interview
Publié le 26/04 à 09:13

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Capitaine du Toulouse FC, Brecht Dejaegere a évoqué dans l’émission consacrée aux Violets sur la chaîne Twitch de la Ligue 1 Uber Eats, la mentalité du club, ses liens avec van den Boomen mais aussi son avant TFC.

Vous êtes dans votre 3e saison au Téfécé, dont vous êtes le capitaine. Pouvez-vous résumer les valeurs présentes dans l’équipe ?
Tout d’abord, c’est une fierté pour moi d’être capitaine dans un pays étranger. J’essaye de faire le maximum pour y arriver. Ici, nous sommes des amis. J’estime que l’important n’est pas d’être des amis en dehors du terrain, mais sur le terrain, pour se donner à fond les uns pour les autres. Si tu sais que tu peux compter sur tes coéquipiers pour t’aider, ça te donne des ailes. Quand tu sais que les autres donnent tout, tu sais que tu peux aller très loin avec ton équipe. Donc on s’encourage, ce qui nous donne à tous de l’énergie. Notre force au TFC, c’est notre état d’esprit. Nous sommes tous de bons joueurs, mais avec ça nous pouvons aller encore plus haut.

Vous pouvez justement aller « encore plus haut » avec la finale de Coupe de France qui arrive samedi...
Après le titre remporté en Ligue 2 BKT, ça serait magnifique de pouvoir la gagner. C’est une coupe nationale d’un grand pays européen. Mais nous n’en sommes pas encore là.

« Branco déteste perdre… même à l’entraînement »

Vous maîtrisez très bien le français. Cela vous permet-il de faire le lien avec notamment les trois Néerlandais de l’équipe, Spierings, Dallinga et van den Boomen ?
Nous nous entendons très bien tous les quatre ! Il nous arrive de faire des paris entre nous et celui qui perd doit, par exemple, aller laver la voiture de celui qui a gagné ou aller lui faire ses courses. Nous essayons d’être inventifs ! Le fait de parler la même langue nous aide aussi sur le terrain. Mais ce n’est pas parce qu’il y a beaucoup d’étrangers dans l’équipe que nous n’allons pas parler français. La preuve : Branco parle français maintenant. Il le fait parce qu’il veut s’adapter. Lui, c’est plus qu’un ami pour moi. Il est venu à mon mariage. Cela fait trois ans que l’on joue ensemble. Nous sommes vraiment unis avec lui et Stijn. Branco, c’est un maestro. Il sait casser les lignes avec une passe, créer des occasions. C’est un vainqueur. Il déteste perdre, même à l’entraînement…C’est aussi un leader dans le groupe.

Pouvez-vous nous rappeler dans quel contexte avez-vous rejoint le Toulouse FC en Ligue 2 BKT en 2020 ?
L’année avant de venir ici, je ne jouais plus à La Gantoise avec le nouveau coach, Laszlo Bölöni. Je ne voulais pas rester dans un grand club juste pour le nom. Ce que je voulais, c’était jouer alors, quand Toulouse s’est présenté sur ma route, j’ai saisi cette chance.

Enfin, il paraît que vous n’avez toujours évolué comme milieu de terrain. A quel poste avez-vous débuté dans le foot ?
J’étais gardien jusqu’à mes 16 ans. Mais comme j’étais trop petit (1,73m), j’ai changé de poste. Mon père m’a toujours dit : « Comme joueur, tu as du talent, mais comme gardien, tu étais super talentueux ». J’étais en formation au Club Brugge, où ils faisaient déjà très attention aux gardiens qui devaient faire tous les entraînements techniques avec les joueurs. Du coup, mon premier modèle a été Buffon, puis après, comme joueur, Zidane et surtout Messi.