Interview

Histoires de numéros

Histoires de numéros

Interview
Publié le 18/04 à 09:27 - ADS et NM

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Département d’origine, Stephen Curry, bus… Loïs Openda, Moussa Sissoko, Breel Embolo et 10 autres joueurs expliquent comment ils ont choisi leur numéro.

#11 Loïs Openda (RC Lens) : « J’aime beaucoup les numéros classiques des attaquants : le 9, le 7 et le 11. A mon arrivée à Lens, j’ai choisi le 27 car 2+7 = 9. Le 27 est aussi le moyen d’avoir un 7 dans mon numéro. Au Vitesse Arnhem, j’avais le 7 et chaque saison, j’essaie d’avoir le 7 ou un 7 dans mon numéro car, un jour, j’ai joué avec le 7 et ça s’est très bien passé pour moi. Mais, quand Jonathan Clauss est parti à l’OM, il a libéré le 11 et j’ai pu le récupérer ! ».

#17 Jeanricner Bellegarde (RC Strasbourg Alsace) : « J’aime beaucoup le chiffre 7. C’est le numéro de beaucoup de grands joueurs. Choisir le 17 me permet d’avoir un 7 dans mon numéro tout en apportant ma touche. Quand je pense au 17, je pense notamment à Eden Hazard, que j’apprécie beaucoup et qui a eu le 17 à Chelsea. J’aimais aussi beaucoup Robinho, qui a notamment eu le 70, un autre numéro avec un 7 dedans. Je choisirai peut-être le 70 un jour, surtout qu’on a le droit de prendre ce genre de numéros désormais. Mais j’ai déjà offert beaucoup de maillots floqués à mon nom avec le 17. Si je prends le 70, je vais devoir en redonner à tout le monde (rires) ou alors, les gens vont se retrouver avec un maillot périmé ! ».

#95 Grejohn Kyei (Clermont Foot 63) : « Le 95 est spécial pour moi car je suis né en 1995 dans le 95 et que je suis originaire d’une autre ville du 95. Pour être précis, je suis né à Gonesse dans le Val d’Oise et je viens de Villiers-le-Bel ! J’avais le 9 à Clermont mais dès que j’ai su pour la nouvelle réglementation, j’ai pris le 95, direct ! »

#6 Marco Verratti (Paris Saint-Germain) : « Quand je suis arrivé à Paris, il ne restait pas beaucoup de numéros parmi lesquels choisir. J’ai pris le 24 car c’est le jour de naissance de mon père. C’est le seul numéro avec lequel j’avais pu trouver un lien. Et ensuite, je suis passé au 6. C’est Zoumana Camara qui l’avait avant moi et, quand il a raccroché, il avait envie que je reprenne son numéro. J’aime bien le 6, que j’ai gardé depuis. »

#17 Moussa Sissoko (FC Nantes) : « Le 17, c’est le jour de naissance de mon fils. J’ai porté ce numéro pendant mes cinq saisons à Tottenham mais, à Watford, il n’était pas disponible. Quand j’ai vu qu’il était libre au FC Nantes, je ne me suis pas posé de question. En plus, mon fils me l’avait demandé ! »

#3 Neto Borges (Clermont Foot 63) : « C’est une longue histoire ! Quand je suis arrivé en Europe, à Hammarby, en Suède, je voulais le numéro 30 car je suis fan de Stephen Curry. Mais le club a préféré que je choisisse un numéro plus classique et m’a attribué le 3 à la place. J’ai fait une super saison puisque j’ai été élu dans l’équipe-type du championnat suédois. Depuis, je prends le 3 dès que je peux. A chaque fois que je l’ai, tout se passe bien pour moi, comme à Hammarby et à Tondela. A l’inverse, quand je ne peux pas l’avoir, tout va de travers, comme à Genk, où je jouais peu, ou à Vasco de Gama, où le club a été relégué… C’est comme ça que le 3 est devenu mon porte-bonheur ! »

#24 Gédéon Kalulu (FC Lorient) : « Il n’y a pas d’histoire particulière derrière mon choix. J’aurais aimé prendre le 2 ou le 22 mais ils étaient déjà pris. Pareil pour le 25 comme le jour de naissance de ma fille. Je me suis finalement rabattu sur le 24 pour avoir un numéro proche du 25 ! Je ne voulais pas d’un numéro fantaisiste en tout cas. »

#20 Pierre Lees-Melou (Stade Brestois 29) : « J’ai toujours porté le 8, même chez les amateurs. Mais depuis deux ans, je porte le 20 car, à Norwich comme à Brest, le 8 n’était plus disponible. Le 20 me plaisait donc c’est le numéro que j’ai choisi à la place du 8, qui était mon numéro à Lège-Cap-Ferret, le numéro que j’ai pris lorsque j’ai signé mon premier contrat pro à Dijon. ».

#6 Zakaria Aboukhlal (Toulouse FC) : « La plupart des numéros 6 sont lents sur le terrain donc j’ai choisi le numéro 6 pour que mes adversaires croient que je suis lent moi aussi (rires). »

#94 Yehvann Diouf (Stade de Reims) : « J'ai grandi dans le Val-de-Marne et je me suis toujours dit que si j'avais la possibilité de choisir mon numéro de maillot un jour, je prendrais le 94 pour représenter le département. C'est un numéro qui me va bien. Même quand je joue à FIFA en carrière, je prends le 94. »

#6 Christopher Jullien (Montpellier Hérault SC) : « J’ai presque toujours porté le 6 durant ma carrière. Je n’avais pas pu le prendre au Celtic car il appartenait à Nir Bitton, un exemple et un emblème du club, donc je m’étais retrouvé avec le 2. Je ne sais pas pourquoi mais j’ai toujours voulu porter le numéro 6. Je me sens bien avec ce numéro, je le kiffe bien. On peut dire que c’est mon numéro porte-bonheur. »

#36 Breel Embolo (AS Monaco) : « Le numéro 36 m'a déjà porté chance à Bâle. C'est avec lui que je suis devenu professionnel. Et quand j'étais plus jeune, je prenais toujours la ligne de bus 36 pour aller à l'entraînement. Enfin, 3 plus 6, ça fait 9 ! »

#30 Yahia Fofana (Angers SCO) : « Quand je suis arrivé en équipe première au Havre, c’était le seul numéro encore disponible. Comme ma première saison en pro s’est bien passée, je me suis dit que je devais continuer à le porter à Angers. C’est un numéro que je trouve stylé, il remplit bien le dos du maillot. »

 

Tous propos recueillis en entretien sauf Zakaria Aboukhlal, Yehvann Diouf et Breel Embolo (conférence de presse).