Interview

Histoires de numéros

Histoires de numéros

Interview
Publié le 13/06 à 09:15 - ADS et NM

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Un hommage à Ronaldinho, un à Thierry Henry, un conseil de grand-mère… Folarin Balogun, Maxime Gonalons, Gaëtan Laborde et 13 autres joueurs expliquent comment ils ont choisi leur numéro.

#29 Folarin Balogun (Stade de Reims) : « Quand je suis arrivé au club, je voulais le numéro 9 mais il ne faisait malheureusement pas partie de la liste des numéros disponibles. Et le premier numéro avec un 9 encore disponible, c’était le 29 ! Mais quand je peux, je prends le 9, qui est le numéro des attaquants et qui était le numéro de Ronaldo le Brésilien. »

#12 Maxime Gonalons (Clermont Foot 63) : « J’ai hésité à prendre le 89, comme mon année de naissance, mais j’ai finalement pris le 12. Je voulais choisir parmi les numéros classiques et j’ai pris le 12 car Thierry Henry était mon idole quand j’étais plus jeune. Jusqu’à mes 14 ans, je jouais attaquant et j’adorais Thierry Henry, sa façon de jouer. Je l’admirais. Je l’avais croisé aux Etats-Unis, quand il était chez les New York Red Bulls. Plus récemment, je l’ai aussi croisé au Stade de France, le soir de la finale de la Ligue des champions. Je l’aime beaucoup en consultant aussi. Il est comme il était dans sa carrière : top ! C’est quelqu’un qui adore vraiment le football. Il vit foot. »

#80 Han-Noah Massengo (AJ Auxerre) : « Mon numéro préféré, c’est celui que je portais à Monaco et Bristol : le 42. C’est un clin d’œil à Villepinte, la ville d’où je viens, dont le code postal est 93420. Mais à l’AJA, le 42 était déjà pris. Je me suis donc reporté sur le 80 car, depuis tout petit, j’ai toujours été fan de Ronaldinho et il avait le 80 à l’AC Milan ! »

#24 Gaëtan Laborde (OGC Nice) : « La première fois que j’ai pris le 24, c’était il y a quelques années, lorsque j’avais été prêté au Red Star par les Girondins de Bordeaux et j’avais réussi une belle saison. C’est aussi le jour de naissance de ma femme. Comme les footballeurs sont plutôt superstitieux, quand ça se passe bien avec un numéro, ils essaient de le garder. Le 24 m’a également réussi à Rennes donc, quand j’ai vu qu’il était disponible à Nice, je n’ai pas hésité. C’était un choix naturel. »

#20 David Pereira Da Costa (RC Lens) : « Je n’avais pas tellement de choix mais, parmi les numéros libres, j’ai pris le 20. Je sais que certains joueurs choisissent leur jour de naissance comme numéro mais, moi, je suis né un 5 janvier. Pour un joueur offensif, le 5, ça ne le fait pas trop ! J’aime les numéros classiques, que les grandes stars portent, comme le 7, le 11 ou le 10 (qu’il a récupéré à mi-saison grâce au départ de Gaël Kakuta). »

#77 Amine Harit (Olympique de Marseille) : « La saison dernière, j’avais le numéro 7. Comme ça s’était plutôt bien passé, je voulais le reprendre mais Jonathan Clauss l’a choisi durant l’intersaison et je n’ai pas pu le récupérer à mon retour. Du coup, je me suis dit que j’allais prendre double dose de 7 pour que ça se passe deux fois mieux ! »

#5 Lucas Perrin (RC Strasbourg Alsace) : « Dans toutes les équipes de jeunes de l’OM, j’ai toujours eu le numéro 5. Je l’aurais bien pris en équipe première aussi mais il n’était pas libre. A Strasbourg, je n’ai pas eu à réfléchir longtemps puisque le 5 était disponible ! »

#38 Yvon Mvogo (FC Lorient) : « Pour être honnête, j’aurais bien pris le 1 mais il n’était plus disponible ! Je me suis donc rabattu sur le 38 car je voulais un numéro avec un 8, mon chiffre porte-bonheur. Tout au long de ma carrière, j’ai toujours eu des numéros avec un 8 : le 18, le 28 et le 38, comme au PSV. »

#70 Muhammed Cham (Clermont Foot 63) : « Le 10 est mon numéro préféré mais c’est Saïf-Eddine Khaoui qui le porte à Clermont. Je me suis donc rabattu sur le 70 car, de loin, on dirait le 10 (rires) ! »

#8 Jonas Martin (LOSC) : « J’ai toujours kiffé le 8. Quand j’ai signé pro à Montpellier, j’avais le 28 car le 8 n’était pas disponible et ça me permettait d’avoir un 8 dans mon numéro quand même. Et dès que j’ai pu changer, j’ai pris le 8. Ça m’a suivi toute ma carrière puisque j’ai toujours eu le 8 ou le 28. Ma femme est née le 8 donc c’est un autre clin d’œil ! ».

#5 Pedro Chirivella (FC Nantes) : « Quand Zinédine Zidane a signé au Real Madrid, j’avais quatre ou cinq ans et je regardais déjà le foot. Je ne comprenais pas grand-chose mais, ce que j’avais compris, c’est que mon père était fan de Zidane ! Et moi aussi du coup ! Même si j’étais tout petit, je voyais un joueur différent, élégant... Donc, quand je suis arrivé à Valence, à l’âge de 5 ans, j’ai pris le numéro 5. Et j’ai dû attendre de rejoindre le FC Nantes pour le porter à nouveau. »

#25 Vincent Le Goff (FC Lorient) : « J’ai presque toujours eu le 25, mon numéro actuel. Je l’ai d’abord porté à Laval puis à Vitré, au Poiré-sur-Vie et à Istres. Mais quand je suis arrivé à Lorient, en 2014, c’est Lamine Gassama qui l’avait donc j’ai pris le 4. Dès que Lamine est parti, j’ai demandé à récupérer le 25. C’est une histoire de continuité et sans doute un peu de superstition… »

#70 Alexis Flips (Stade de Reims) : « Au-delà d'être le numéro de Robinho, joueur que j'admire beaucoup, à l'AC Milan, le numéro 70 a une autre signification pour moi. Je suis récemment devenu papa et mon fils est né le 7 mai. C'était l'occasion parfaite pour changer de numéro et lui faire un petit clin d'œil. »

#8 Morgan Sanson (RC Strasbourg Alsace) : « Ça a été mon premier numéro quand j’étais jeune. Je me le suis même tatoué derrière la cuisse. Ce numéro me porte bonheur. »

#77 Falaye Sacko (Montpellier Hérault SC) : « J’ai choisi le numéro 77 car j’aime le chiffre 7 (considéré comme sacré dans plusieurs cultures) donc quand je prends un numéro, il me faut un 7 dedans. C’est un conseil de ma grand-mère. Comme je n’ai pas pu avoir le 17, mon numéro en sélection, j’ai pris le 77. »

#14 Blaise Matuidi (ex-PSG, ASSE et Troyes) : « Quand je suis arrivé à Paris en 2011, je voulais le numéro 12. Il n’était pas disponible donc on m’a proposé le 14 et j’ai accepté. Comme j’ai fait une super saison, je n’ai plus jamais changé. »

 

Tous propos recueillis en entretien sauf Alexis Flips et Falaye Sacko (conférence de presse).