Ruslan Malinovskyi est arrivé cet hiver à l'OM.
Interview

Ruslan Malinovskyi : « Je peux faire mieux »

Ruslan Malinovskyi : « Je peux faire mieux »

Interview
Publié le 26/05 à 11:20 - AFP

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« Je peux faire mieux, c'est une évidence », a reconnu vendredi le milieu de terrain ukrainien Ruslan Malinovskyi, au bout d'une demi-saison d'adaptation pour lui et alors que l’OM va probablement devoir se contenter de la 3e place en Ligue 1 Uber Eats.

Vous risquez de manquer la qualification directe pour la Ligue des Champions. Est-ce une déception ?
On sait qu'on pouvait faire mieux et bien sûr qu'il y a de la déception. On a lâché quelques points qu'on n'aurait pas dû perdre. Mais l'année dernière, 72 points suffisaient pour finir deuxièmes. On en a déjà 73 avec deux matchs à jouer. On veut faire le plein.

Comment jugez-vous vos premiers mois marseillais ?
Il y avait des éléments tactiques à intégrer et j'avais peu joué pendant six mois à l'Atalanta Bergame. Il m'a manqué un peu de rythme, un peu plus de connexions avec les autres. Peut-être aussi que je me suis mis trop de pression. Mais Marseille est un grand club, ça n'est pas simple de s'imposer immédiatement. Je peux faire mieux, c'est une évidence. Mais je n'ai fait que quatre mois. La saison prochaine, avec une préparation complète et plus de confiance, je pense que je ferai mieux.

Les supporters attendaient plus de buts et de passes décisives...
Je pense qu'à l'OM, j'ai été meilleur en phase défensive qu'en phase offensive. Je dépense beaucoup d'énergie pour qu'on reste compacts, pour suivre mon joueur, pour défendre. En attaque, c'est un peu moins bien. Je dois trouver l'équilibre. Les tifosi veulent des buts, des passes décisives. Mais il y a le coach, qui te demande autre chose, et ça commence par la défense. Si tu ne le fais pas, le lendemain il te montre une vidéo avec tes erreurs, les choses que tu dois améliorer. Mais oui, je pense que je peux faire plus offensivement, beaucoup plus.

« Les joueurs de qualité ont de la continuité. C'est ce que je recherche »

Il y a tout de même eu un moment fort, ce but magnifique et décisif contre le PSG...
C'est un beau but, important, une très grande émotion. Je savais que l'OM n'avait pas gagné contre le PSG depuis très longtemps. Mais je ne cherche pas seulement à marquer. Les joueurs de qualité ont de la continuité. Tu dois être bon 8 ou 9 matchs sur 10, pas une fois, puis mauvais deux fois... C'est ce que je recherche. Déjà à mon arrivée en Italie, les 20 premiers matchs, je n'avais pas marqué. Au bout du compte, j'ai fait 130 matchs, marqué 30 buts et donné 25 passes décisives.

Vous dites que vous regardiez des matchs de l'OM avec votre frère quand vous étiez enfant. Marseille était déjà un peu dans votre tête ?
Oui je les suivais, c'est vrai. Et j'ai aussi vu Taxi, de Luc Besson ! Le 1, le 2, le 3, le 4 ! Je les ai tous vus et pas qu'une fois. J'avais adoré. Donc d'une certaine façon, je connaissais déjà un peu la ville (sourire). Et avec mon frère, on regardait les matchs. Je ne dirais pas qu'on était de vrais tifosi, mais je connaissais l'équipe, le maillot, les joueurs.

A votre arrivée, vous avez expliqué que l’OM était un pas en avant par rapport à l'Atalanta...
L'Atalanta a fait cinq dernières saisons superbes et Gasperini a créé une équipe très forte. Mais avant, elle jouait le milieu de tableau. L'OM est une équipe historique, qui a gagné des trophées, la C1, le championnat. Si j'étais arrivé dans une autre équipe française, je n'aurais pas dit ça. Mais Marseille, c'est un club et une ville qui sont numéro 1 en France, une équipe qui joue toujours pour les premières places, avec toujours de la pression.