A 24 ans, Marcin Bulka symbolise la solidité de l’OGC Nice du début de saison. Elu Aiglon du mois à deux reprises par les fans du Gym, le gardien polonais est revenu dans le Ligue 1 Show sur la réussite qu’il traverse.
Marcin, aviez-vous déjà réussi la performance de stopper deux pénaltys au cours d’un même match, comme vous y êtes parvenus contre l'AS Monaco le 22 septembre dernier ?
Jamais deux pénaltys, mais uniquement des tirs au but. Il faut dire que ce n’est pas courant de devoir faire à face à deux pénaltys sur un match… Et avoir la réussite d’en sauver deux – lors du derby qui plus est - a été une sensation incroyable !
Racontez-nous comment cela s’est passé pour vous, sur le deuxième pénalty par exemple...
Sur le second, je pense que j’avais pris l’ascendant psychologique après être parvenu à repousser le premier. J’avais l’avantage. Lui avait plus de pression, car le match était serré et le score encore de 0-0. Tous les éléments étaient en ma faveur. Et à la fin, nous avons pu célébrer cette victoire de la meilleure des manières, puisque nous avions nos supporters qui étaient juste derrière mon but !
Les stats de Marcin Bulka avec l’OGC Nice cette saison en Ligue 1 Uber Eats :
8 titularisations
5 clean sheets (n°1)
15 arrêts (79%)
293 ballons touchés
« Nous sommes davantage attendus »
Estimez-vous que l’OGC Nice dispose à présent d’un statut différent en Ligue 1 Uber Eats ?
En effet, je pense que nous sommes désormais davantage attendus après ces résultats. Il faut nous attendre à avoir des rencontres difficiles à disputer, car les regards sont tournés vers nous. Mais il faut y faire face et relever de plus grands défis !
Vos prestations et ces clean sheets réalisés sont-ils sources de pression pour vous ?
C’est la vie d’un gardien de but. Plus vous jouez bien et obtenez de bons résultats, plus il y a de l’attente, c’est tout à fait naturel. Mais le fait de disposer d’une ligne défensive performante devant moi, cela me donne une grande confiance. Quand vous jouez pour une équipe qui dispose d’une bonne défense, vous pouvez n’avoir qu’une seule intervention décisive à réaliser au cours d’un match. Et je dois la réussir, c’est mon boulot ! Mais nous aurions pu être encore plus performants. Si vous regardez bien nos matchs, nous pourrions compter encore plus de clean sheets cette saison. Je dirais qu’il aurait été possible d’en avoir deux supplémentaires.
Vous concernant, vous avez changé de statut cette saison. De deux matchs joués la saison passée, vous êtes désormais titulaire avec le nouveau coach, Francesco Farioli...
J’ai évolué et laissé le passé derrière moi. Cette saison, je suis devenu le gardien numéro 1 et je veux rendre au club la confiance qui m’est accordée. Je veux vraiment me concentrer sur cela. J’essaye de me donner à fond.
Quelle principale évolution constatez-vous dans votre jeu cette saison avec Francesco Farioli ?
A son arrivée, il m’a prévenu que j’aurai certainement plus de ballons à négocier par rapport à mes anciennes habitudes. Et je pense que c’est la réalité de ce début de saison, car j’ai constaté que je touchais davantage de ballons dans le jeu. C’est en grande partie en raison du nouveau style de jeu pratiqué.
