Interview

Le joueur parfait d'Edmílson

Le joueur parfait d'Edmílson

Interview
Publié le 05/12 à 09:24 - ADS

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A quoi ressemble le joueur parfait d'Edmilson ? L'ex-défenseur brésilien de l'OL, champion du monde 2002, a imaginé le joueur idéal à partir des caractéristiques de ses anciens coéquipiers et des adversaires qu'il a affrontés au cours de sa carrière.

Parmi les plus illustres des 24 Brésiliens passés par l'Olympique Lyonnais, où il a remporté trois titres de champion de France, le champion du monde 2002 Edmílson a décrit son joueur parfait, alors que la Seleçao affronte la Corée du Sud en 8e de finale du Mondial ce lundi. Pour chaque caractéristique, le Brésilien a choisi un ancien coéquipier ou un ancien adversaire. Une sélection dans laquelle on retrouve beaucoup de compatriotes et quelques anciens Lyonnais.

Le joueur parfait d'Edmílson

Le pied droit de Juninho. Pour ses coups francs. Le pied droit de Juninho était impressionnant, 20 mètres, 30 mètres… De 40 mètres, comme il avait fait contre le Bayern. Les corners… Le pied droit de Juninho, c’est unique.

Le pied gauche de Roberto Carlos. Pour la puissance, la qualité du toucher de balle. Impressionnant, le but qu’il a mis à Gerland contre l’Equipe de France, c’est un geste d’extraterrestre.

Le jeu de tête de Mario Jardel. Il a joué à Porto, à Galatasaray. C’est un joueur que j’ai affronté quand il était au Grêmio au Brésil. C’était une frappe avec la tête.

La vision du jeu de Xavi. C’est une chose qu’il faudrait étudier. Xavi et Iniesta, les deux.

Le physique de Djibril Cissé. Il était puissant et difficile à marquer. Avec sa vitesse, c’était impossible quand il prenait la profondeur.

Les dribbles de Ronaldinho. Ses dribbles étaient uniques. Ca fait plus de dix ans qu’on ne voit plus un joueur avec ses dribbles, sa qualité de vitesse et son génie. Pas seulement au Brésil, dans le monde.

La qualité de passe d’Andrea Pirlo. Il y avait Zizou aussi, j’hésite, c’était la classe. Mais Pirlo était un joueur qui avait une grande qualité de passe.

La frappe de balle de Deco. J’ai joué avec lui et sa frappe de balle était impressionnante.

Le vice de Victor Hugo Aristizabal. J’ai joué avec lui à Sao Paulo, il est Colombien. C’était un avant-centre tricheur (rires).

Le leadership de Carles Puyol. C’était un leader tous les jours, sur et en dehors du terrain, dans le vestaire. C’était un gars vraiment imprégné de la culture de l’équipe, du club.

Le mental de Patrick Müller. Il n’était pas très rapide, pas très fort physiquement mais il était intelligent, toujours bien placé. Rafa Marquez aussi. Il n’était pas impressionnant physiquement mais il était tellement intelligent pour se placer, couper les trajectoires.

La célébration d’Edmílson (rires). Avec les doigts vers le ciel.