Julien Stéphan devant le banc du SRFC.
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J9 : Toutes les déclas

J9 : Toutes les déclas

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Publié le 02/11 à 00:04 - AFP

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Retrouvez les déclarations de la 9e journée de Ligue 1 Uber Eats.

LOSC - Olympique Lyonnais : 1-1

Christophe Galtier (entraîneur de Lille) : « Lyon a bien défendu avec un bloc bas compact et nous, on a manqué de créativité, d'agressivité et de présence dans la surface de réparation. Les grandes équipes sont à l'aise contre des blocs bas, pour nous c'est plus compliqué. On a manqué de présence dans l'axe, d'aller mettre les mains dans le cambouis, mettre de la densité. C'était un match de handball avec une défense bien placée et nous on tournait autour. Je suis assez frustré. On prend un but malchanceux mais on n'a pas su tirer profit de cet avantage numérique. Il y a de la frustration et de la colère car parfois dans les matchs difficiles il faut montrer plus de caractère, plus de tempérament. On a manqué de prise d'initiative. »

Rudi Garcia (entraîneur de l’OL) : « On a vu un OL entreprenant, qui avait des intentions de jeu. On ne gagne pas le match car on n'ouvre pas le score alors qu'on a eu l'occasion. Et sur le contre on prend le but de Bamba. Heureusement, à force de pousser, on est revenu. En seconde période, on est réduit à dix très rapidement. Contre une équipe de niveau Ligue des champions, on a bien défendu même si on a bien moins existé sur le plan offensif. »

AS Monaco - Girondins de Bordeaux : 4-0

Youssouf Fofana (milieu de Monaco) : « On voulait un clean sheet aujourd'hui après Lyon. Cette victoire peut nous faire relever la tête pour le futur. On va rester dans l'humilité. Car ce n'est pas un match parfait. On va travailler sur les occasions que Bordeaux s'est procurées. Bordeaux n'était pas faible. C'est nous qui avons augmenté notre niveau de jeu, par rapport à la semaine dernière. On a marqué sur l'euphorie. Après les 3 buts, il ne faut pas se relâcher. On l'a fait. »

Niko Kovac (entraîneur de Monaco) : « On est content. La première mi-temps a été bonne. On n'a pas concédé de buts. On en a mis quatre. C'est bien. On a joué avec deux milieux défensifs et deux attaquants axiaux. Je suis heureux pour ça. Je pense qu'on va continuer avec ce type de formation. Lors des dernières rencontres, on jouait en 4-3-3, et les ailiers rentraient. Cette fois-ci, on avait deux avant-centres supportés par Gelson Martins. On a vu que Wissam (Ben Yedder) avait besoin de soutien. Kevin (Volland) est un attaquant important. Il l'a très bien aidé. On va certainement poursuivre ainsi. A Lyon, on a pressé très haut et mal, Lyon a été bon pour jouer dans notre dos. Aujourd'hui, on l'a bien fait. On a eu la réaction qu'il fallait. Quelque chose d'intéressant s'est passé aujourd'hui. C'était un bon test pour nous. »

Laurent Koscielny (capitaine de Bordeaux) : « Certaines fois on peut passer au travers. Mais là, après le premier but, ça a été un naufrage collectif. A chaque fois qu'on concède un but, le monde s'écroule. Portant, le début de match, ce n'était pas mal. Après, il faut un peu de fierté, de l'amour-propre. Le sport demande des efforts, pas uniquement de la qualité technique ou physique. Il faut montrer du caractère. La question est de savoir ce qu'on veut faire de sa carrière. La différence se fait sur l'état d'esprit et la mentalité. Il faut respecter Bordeaux qui est un club historique. Si tu n'as pas envie de faire les efforts, quelqu'un d'autre prendra ta place et tu finiras dans un club plus bas. »

Jean-Louis Gasset (entraîneur de Bordeaux) : « Oui, c'est un naufrage collectif. Koscielny a dit la vérité. On manque de caractère. On en prend 2 à Lens, 3 à Marseille et 4 à Monaco. Je ne sais pas où ça va s'arrêter. On estimait qu'on avait une défense solide. On a explosé. Le problème est global. C'est un état d'esprit. Il faut se rendre compte aujourd'hui que Bordeaux va jouer le maintien. Dès qu'il y a un petit grain de sable, on abandonne. On fait des fautes techniques de débutants. Il faut se poser la question : pourquoi depuis 2 ans, Bordeaux ne gagne plus deux matchs d'affilée. On gagne à domicile. Puis s'entraîne tranquillement la semaine en attendant la composition. Faire des changements ? Je ne fais que ça. Cela fait deux ans que ça dure. Moi, je vous dis Bordeaux est mauvais. Il n'y a pas de cœur. (Sur Yacine Adli, sorti à la pause) Je dis qu'il apprend son métier. Je sais qu'il a des qualités. Il fait une bonne entrée à Nîmes. On a dit que c'était un grand joueur. Cela ne l'aide pas. Il n'est pas le seul jeune pour qui cela se passe ainsi. (Sur ce qu'il a dit à ses joueurs à la fin du match) Je n'ai rien dit ! J'ai trop à dire. Donc à la fin, je n'ai pas parlé. Mais ils savent très bien ce que je pense. »

Nîmes Olympique - FC Metz : 0-1

Renaud Ripart (capitaine de Nîmes) : « On a raté la première demi-heure et cela nous a couté le match. On a eu des occasions, mais on a été aussi maladroit et nous n’avons pas eu de réussite. On est plus dans le dur collectivement, on a joué à contre-temps et on s’est compliqué la tâche tout seul. Il s’agit maintenant de nous réveiller et de se battre pour revenir face à Angers avec d’autres ambitions. »

Jérôme Arpinon (entraîneur de Nîmes) : « On ne va pas tirer à boulets rouges sur certains, mais on a raté notre match. C'était un match triste, ce n’était pas un bon match de Ligue 1 Uber Eats. Je n'ai pas reconnu le Nîmes Olympique habituellement conquérant. Il y a des joueurs à qui le ballon brûle les pieds... Maintenant, j'attends un autre visage contre Angers, on va essayer d’arrêter la spirale négative. En revanche, j’ai bien aimé la bonne entrée de Yassine Benrahou, il ressort la tête de l’eau, je sais qu’il ne me décevra pas, il a montré du caractère. Aujourd’hui, on a failli face à un adversaire réduit une mi-temps à dix : on se devait de revenir au moins au score. Ce revers, même s’il nous manquait des joueurs majeurs (Fehrat, Cubas, Landre, Meling), me dérange fort. »

Frédéric Antonetti (entraîneur de Metz) : « Globalement, dans la solidarité, l’abnégation, la volonté, la force de caractère, on a fait, à dix contre onze (après l'exclusion de Mathieu Udol), du bon travail, même si on a subi et eu du mal à ressortir les ballons. A l’avenir, il faudra faire durant 90 minutes ce que l’on a fait durant notre première demi-heure. C’est notre premier succès en voyage, mais on a encore beaucoup de progrès à faire. »

Stade de Reims - RC Strasbourg Alsace : 2-1

David Guion (entraîneur de Reims) : « On a fait une très bonne première mi-temps, très aboutie, avec de la créativité et des mouvements, et on est récompensé sur des coups de pied arrêtés. Malheureusement, sur une faute de jeunesse (de Nathanaël Mbuku), on a permis aux Strasbourgeois de rester dans la partie. Ils ont tout tenté mais j’ai bien aimé la deuxième période de mon équipe qui a retrouvé nos vertus de combativité, de solidarité, de discipline. La chance a tourné en notre faveur. Malgré tout ce que Strasbourg a essayé pour nous mettre en difficulté, on a subi très peu d'occasions et on a été très disciplinés. On aurait même pu, sur quelques opportunités, en contre, aggraver le score. Un stade vide, c'est triste mais nous sommes des privilégiés. Notre travail continue alors que les gens sont confinés chez eux. J’ai dit à mes joueurs que je voulais qu’ils soient exemplaires et responsables à ce titre-là. Notre devoir était de prendre du plaisir et d’en donner aux gens. Il y a eu plein de choses agréables et des vertus intéressantes sur lesquels on va pouvoir s’appuyer. »

Jean-Marc Kuentz (entraîneur adjoint de Strasbourg) : « Il y a beaucoup de frustration car on est passé à côté de notre première mi-temps alors qu'en seconde, on a montré beaucoup plus d'allant, d'intensité et de justesse technique qui nous laissent des regrets. On savait que Reims était dangereux sur coup de pied arrêté, les joueurs étaient au courant car on leur avait montré des vidéos, mais il y a un problème de marquage et des duels perdus. On prend deux buts sur deux coups de pied arrêtés, ça nous plombe le match. En seconde période, on a eu plus de vie et le changement de système a été bénéfique mais ça n’a pas suffi. C'était important d’enclencher une série après notre bonne performance à Brest, même un match nul nous aurait convenu. Cette défaite casse de nouveau la série et il va falloir rapidement se remobiliser et ne pas trop gamberger car le match face à Marseille arrive très vite (vendredi). »

Angers SCO - OGC Nice : 0-3

Patrick Vieira (entraîneur de Nice) : « C'est un après-midi parfait. Quand on sort d'un match en Coupe d'Europe, on a des interrogations sur l'état physique des joueurs. Je suis très fier de mes joueurs. Ils se sont accrochés, ils se sont battus, on a eu des moments pas faciles. On a bien défendu, on a été solidaires, une très belle performance collective (...). J'ai un groupe qui travaille très bien, qui est concerné, on a fait quelques changements et les joueurs qui ont débuté étaient très bien. L'idée c'était d'aller les chercher et de les empêcher de trouver les joueurs qu'ils avaient entre les lignes. Dans la dernière demi-heure, physiquement c'était un peu compliqué pour nous. On a accepté la domination d'Angers, on a resserré les lignes et on a eu des bons coups à jouer. »

Stéphane Moulin (entraîneur d'Angers) : « On a facilité leurs desseins. On a commis trop d'erreurs ce soir pour pouvoir prétendre à autre chose qu'une défaite. C'est dommage parce que là où je pensais qu'on serait le plus en difficulté, on est avec eux. On a eu une bonne 2e mi-temps, on les a poussés, on les a pressés, mais on n'a pas eu la justesse, le petit coup de pouce qui auraient pu nous relancer. Dans ce genre de match, le 3e but est très souvent décisif (...). On a essayé, mais ce soir on a vu la différence entre une équipe qui joue l'Europe, qui va être un outsider sérieux pour le haut du classement, et une équipe qui essaie de continuer à progresser mais qui ce soir, en termes de maturité technique, tombe sur plus fort (...). Je n'ai pas trouvé que c'était un mauvais match. C'est un match qu'on a eu du mal à faire tourner en notre faveur, parce que quand on a eu des situations, on ne les a pas concrétisées. Il faut prendre un peu de recul par rapport au résultat. Aujourd'hui, je n'ai pas vu une équipe à la dérive. »

Dijon FCO - FC Lorient : 0-0

Stéphane Jobard (entraîneur de Dijon) : « Nous voulions absolument gagner, nous avions mis tout en œuvre pour y parvenir, et finalement, il y a de la frustration, de la colère. L'équipe aurait même pu se faire châtier, avec ce penalty en seconde période. On perd confiance, il y a un manque de réaction, pas assez de mobilité dans les trente derniers mètres. Je ne crois pas que Paul Nardi ait eu un arrêt à faire ! L'absence de Didier Ndong s'est fait sentir. Défensivement, il y a eu de l'application, et c'est la première fois que nous n'encaissons pas de but, on va dire que c'est le point positif de la journée. J'ai envie de dire aux joueurs : « Lâchez-vous les mecs, il n'y a plus personne derrière nous ». La semaine avant le match à Metz dimanche prochain sera importante. On ne peut pas lâcher maintenant. Nous aurions pu revenir à deux points de Lorient en cas de victoire, mais je n'ai pas senti de rébellion... »

Christophe Pélissier (entraîneur de Lorient) : « Quand on a les situations que nous avons eues et qu'on manque un penalty, je peux dire que nous avons perdu deux points. Nous allons nous contenter de ce résultat nul. Nous avons obtenu un point, après la victoire à Reims. Prendre quatre points en deux déplacements, c'est une bonne chose, comme celle de n'avoir pas encaissé de but pour la première fois de la saison. Nous voulions imposer notre jeu, mais si j'ai constaté un certain équilibre défensif, il y a eu un manque de justesse technique, de qualité dans les centres, dans les passes. Contre Marseille (0-1), nous méritions de prendre un point, contre Dijon, nous pouvions en prendre trois : il ne faudrait pas faire ce constat tous les week-ends... »

AS Saint-Étienne - Montpellier Hérault SC : 0-1

Michel Der Zakarian (entraîneur de Montpellier) : « Il y a eu des réponses positives des joueurs après des discussions cette semaine. Nous avions mis un nouveau système pour ce match opposant deux équipes malades. (À propos du huis clos) Quand on vient à Saint-Etienne et que le Chaudron est plein, cela stimule leurs joueurs et cela leur fait certainement perdre des points. Nous avons eu une bonne maîtrise collective, nous aurions dû les punir avant la mi-temps. En seconde période, ils ont eu une occasion franche mais mon gardien n'a eu aucun arrêt à faire. C'est le premier clean sheet (match sans encaisser de but) depuis le début de saison. Cela me plaît aussi. Nous ne sommes pas guéris. Nous avons seulement livré un bon match. Il faut confirmer contre Bordeaux. »

Andy Delort (attaquant de Montpellier) : « Nous étions dans la même situation que Saint-Etienne, en besoin de points. Nous avons parlé cette semaine pour livrer un match comme nous l'avons fait. Nous avons vu que toute l'équipe avait envie de faire mieux et on repart d'ici avec la victoire et c'est vraiment top. Nous avons vu que nous savions faire et qu'il manquait un petit truc. On devait retrouver cette solidarité qui nous animait depuis le début de saison et quand on est compact et solide, on devient plus dangereux. Cette victoire nous fait du bien. Il y a eu aussi lors des trois derniers matchs, des situations qui ont tourné en faveur de l'adversaire, nous avons joué à dix ou à neuf. Quand on joue avec la peur, on fait mal les choses. Il fallait se libérer et bien défendre. Jouer à onze, c'était quand même mieux ! »

Claude Puel (entraîneur de Saint-Etienne) : « Le scénario et la physionomie de nos matchs se répètent. On concède une première occasion cela fait but et ensuite on peine à refaire surface. Après discussion et réorientation à la mi-temps, on revient dans le match en termes de jeu car nous avons le ballon avec trois ou quatre situations que l'on se doit de convertir. On ne peut pas s'en satisfaire. On va remettre du cœur à l'ouvrage pour être dans les meilleures dispositions pour le derby (contre Lyon) qui reste particulier et à part. C'est vrai qu'on ne l'a pas très bien préparé avec une défaite à la clé. Il faut que tout le monde reste bien concentré et solidaire en donnant le meilleur. Car on peut donner plus, on le voit sur la seconde période. Il faut maintenant trouver des parades et avancer. On ne cadre pas depuis deux matchs ? C'est une question de confiance qui touche aussi bien le domaine défensif qu'offensif. On est moins fluide dans le jeu et quand on a des situations, on est un peu dans une situation précipitée. On a besoin de confiance alors que nous aurons encore à déplorer des absences durant quelques temps mais je serai toujours derrière ce groupe. »

Yvan Neyou (milieu de Saint-Etienne) : « L'équipe n'est pas en crise. Nous avons perdu mais tout n'est pas à jeter. Nous sommes en manque de résultats, bien sûr, nous en sommes conscients. Dans la possession de balle nous avons été assez présents, chez nous et dans leur camp. Ils n'ont pas eu tant d'occasions que cela. Hormis le but, je ne vois pas où ils nous ont mis en difficulté. Peut-être parfois manquons nous d'intensité. Sur certaines phases, cela ne tourne pas en notre faveur mais nous ne manquons pas d'implication. Comme aujourd'hui, on va tout donner pour le derby et tout faire pour revenir de Lyon avec un résultat. Cela va tourner, nous ne sommes pas inquiets. »

FC Nantes – Paris Saint-Germain : 0-3

Thomas Tuchel (entraîneur du PSG) : « Je suis très heureux. On fait beaucoup de changements car on a l'impression que c'est nécessaire. On ne s'attend pas à ce que tout soit parfait et spectaculaire tout le temps, car c'est difficile à Nantes. N'oubliez pas qu'on manque de choses plus importantes dans le foot, pour pouvoir assurer le spectacle. Il nous manque l'ambiance, c'est difficile pour nous. On a fait un match très sérieux. Il y avait plus de qualité en seconde période. On a eu un peu de chance aussi. C'est une belle victoire. (...) L'équipe était mentalement fatiguée, je ne m'attendais pas à un match facile. En seconde période, on a mieux joué car on a trouvé des distances plus courtes pour combiner. (...) Pour Mbappé, c'est de la fatigue. Ce n'est pas une blessure. Pareil pour Moise Kean, qui a pris trop de coups. J'espère récupérer Leandro Paredes lundi à l'entraînement, mais pour Mauro Icardi, je ne suis pas sûr. »

Christian Gourcuff (entraîneur du FC Nantes) : « La déception, c'est de ne pas avoir répété en seconde période ce qu'on a réussi en première. On avait les capacités à les mettre en difficulté, on a eu deux énormes occasions. On était dans le match. Malheureusement, on a concédé très vite un premier but qui a changé la donne. On n'est pas rentré sur le terrain avec la même implication. Il n'y avait aucune raison de se relâcher. Après, quand le PSG mène, ça devient plus difficile. Quand ils sont dans le confort, c'est difficile. L'investissement était parfait en première période face à une équipe qui ne trouvait pas la solution au milieu de terrain. On les a bien troublés. »

Stade Rennais F.C. – Stade Brestois 29 : 2-1

Julien Stéphan (entraîneur du Stade Rennais F.C.) : « On a eu une équipe en face de nous qui nous a laissé très peu d'espaces, qui est venue défendre très bas. Il fallait prendre son temps, patienter, essayer d'être efficace sur les premières situations. Et tout faire pour ne pas concéder ce premier but... Ils sont arrivés à l'avoir. Et après, les coups de pied arrêtés, ça fait partie du jeu. Le score aurait pu être plus lourd, on a tenté des choses, on a eu des occasions (...). Des blocs comme ça, aussi compacts, aussi denses, ça demande beaucoup de justesse technique, beaucoup de vivacité de déplacement, et il faut faire très attention après aux contres adverses (...). Ce match était important, c'était un premier mini-tournant. C'était l'objectif, avec une grande force de caractère de la part du groupe. Etre mené, ce n'est pas simple, il y a eu tout de suite la réaction nécessaire. »

Olivier Dall'Oglio (entraîneur du Stade Brestois 29) : « Il y a beaucoup de frustration parce qu'on peut avoir beaucoup de regrets, on savait que Rennes était supérieur, ils ont eu la possession, la domination. On arrive à marquer, c'était peut-être le plus dur contre cette équipe. Après, on prend deux buts sur coup de pied arrêté, ce n'est pas la première fois que ça se produit. J'espère que c'est la dernière. Ça nous bouffe le match (...). C'est évitable, on le sait. Il va falloir changer les choses mais on ne peut pas changer les joueurs, on ne peut pas les faire grandir. On peut leur donner plus de détermination (...). En même temps, on a été discipliné, notre plan de jeu s'est bien déroulé, il y avait de l'envie, on a beaucoup couru. Après, il nous a manqué le côté technique, la conservation. »