Revenu la saison passée dans son club formateur, Alexandre Lacazette a repris ses bonnes habitudes à l'Olympique Lyonnais en signant un triplé dimanche face à Toulouse en Ligue 1 Uber Eats. L’attaquant de 32 ans a évoqué ses souvenirs les plus marquants lors du Ligue 1 Show de beIN Sports.

Ton but préféré ?
Mon 99e pour l’OL, contre Nice ! Parce que ma première touche de balle avait été incroyable… Je reçois un long ballon et je contrôle du pied gauche en pivotant sur moi-même pour me retrouver face au gardien en une touche. Ça n’arrive qu’une fois dans une vie de marquer un but comme ça…

Ton meilleur souvenir ?
Mon triplé contre Saint-Étienne lors du dernier match à Gerland ! J’ai rejoint l’OL à 11 ans et on m’a toujours dit que s’il y avait un match à gagner, c’était le derby. J’ai grandi avec cette idée de toujours devoir battre Saint-Étienne, chez les jeunes comme en Ligue 1 ! Avoir la chance de mettre un triplé dans le derby, c’était incroyable ! Je me souviens d’un autre triplé, lors du dernier match de la saison 2015/2016 contre Monaco. Il fallait gagner pour se qualifier pour la Ligue des champions et j’avais réussi à mettre un triplé (6-1). Le Groupama Stadium était en feu !

Ton pire souvenir ?
Je ne me souviens plus de quelle saison c’était exactement mais on était à la lutte pour le titre et on avait perdu contre le PSG à domicile, ce qui avait mis fin à nos chances…

Ton coéquipier préféré ?
Nabil Fekir ! Même s’il a été blessé au genou et qu’il a dû être opéré, il a toujours été si puissant et technique… Il a un tel talent. Quand on jouait tous les deux devant ou que Nabil évoluait juste derrière moi, on prenait beaucoup de plaisir. Ce qu’il réussit à faire avec le Betis ces dernières années est incroyable (Nabil Fekir s’est de nouveau gravement blessé à un genou en février).

L’adversaire le plus coriace ?
Marquinhos… C’est un défenseur intelligent. Il n’est pas spécialement costaud ou impressionnant physiquement mais il est intelligent. Et c’est plus dur de jouer contre des défenseurs intelligents que costauds !

Ton entraîneur préféré ?
Bruno Genesio. C’est un coach qui avait vraiment confiance en moi, qui croyait en moi, et qui m’a permis de jouer libéré. Tous mes entraîneurs ont compté car ils m’ont tous fait jouer mais Bruno est celui qui m’a permis de devenir un joueur différent.

La meilleure ambiance ?
Lors de la victoire contre Monaco dont je parlais plus tôt (6-1)… Et à l’extérieur, je dirais le Vélodrome. Pour mon premier match là-bas, c’était à guichets fermés et c’était la première fois que je ne pouvais pas entendre mes coéquipiers sur le terrain tellement il y avait de bruit.