Florent Mollet (FC Nantes).
Interview

Nantes : La petite interview de Florent Mollet

Nantes : La petite interview de Florent Mollet

Interview
Publié le 04/04 à 13:51

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Modèles, adversaire le plus impressionnant, geste préféré... Le milieu offensif du FC Nantes Florent Mollet s’est prêté au jeu de la petite interview.

Comme au Montpellier Hérault SC, tu portes le numéro 25 au FC Nantes. Pourquoi ?
Le numéro que j’affectionne, c’est le 8 mais il est souvent déjà pris lorsque j’arrive dans les clubs car il est très apprécié. Donc, je ne me pose pas trop de questions au moment de choisir, je prends le numéro qui me parle le plus parmi ceux qui restent. L’année dernière, à Schalke, je portais le 20 sans raison particulière. Auparavant, à Créteil et à Metz, j’ai porté le 19. Ça, c’est parce que je suis né le 19 novembre. Ici, quand j’ai rejoint le club, le 8 et le 19 étaient pris et les numéros au-dessus de 30 ne m’intéressaient pas, donc j’ai choisi le 25. Mais je n’ai pas d’attache particulière avec ce numéro !

Est-ce que tu te souviens de ton premier maillot de foot ?
Je ne m’en rappelle pas du tout ! Mais j'ai souvenir d'un, c’est celui de Zinédine Zidane au Real avec le 5 dans le dos. Quand j’étais ado, on l’a tous eu, car c’était pour beaucoup notre idole, un joueur auquel on voulait ressembler. Je peux vous dire que je l’ai beaucoup porté.

C’était ton idole plus jeune ?
Il en faisait partie mais j’en avais aussi deux autres : Paul Scholes et Deco. Ils avaient une manière de jouer que j’affectionne particulièrement. Je les ai beaucoup regardés et j’ai beaucoup appris d’eux. Ils ont marqué mon enfance. Après, Zidane aussi, car c’était l’icône, le joueur de grande classe de l’équipe de France.

Quel est le premier match que tu as vu au stade ?
C'était à Gaston-Gérard à Dijon ! Le club était à l’époque en CFA mais je ne me rappelle plus de l’adversaire. Il faut savoir que je suis né à Dijon. J’ai fait toutes mes classes au DFCO à partir de mes six ans.

Quelle est la meilleure ambiance que tu as connue ?
C’est difficile d’en ressortir une car elles sont toutes différentes. Ici, à la Beaujoire, il y a un public extraordinaire et une ambiance spéciale. On sent que les supporters nous poussent et ça fait du bruit. A Schalke, c’est le stade où j’ai joué devant le plus grand nombre de supporters. 65 000 personnes, c’est impressionnant, c’est une ambiance différente ! Après, à l’extérieur, le Vélodrome, c'est toujours particulier pour un joueur de foot. Il y a une ambiance incroyable. Pour résumer, Schalke, c’était extraordinaire parce que le stade est impressionnant et la culture est différente. Les supporters sont toujours, toujours en train de chanter. La Beaujoire, c'est un stade qui fait partie des mythes du football français. Et le Vélodrome, c’est le Vélodrome, ça résonne.

« Avec Téji Savanier, Jordan Ferri, Gaëtan Laborde et Andy Delort, on avait une entente incroyable »

Un match t’a marqué dans l’un des trois stades ?
Ma première titularisation avec Schalke (le 14 octobre 2022 face à Hoffenheim). Devant 65 000 personnes, c'était vraiment impressionnant. Là-bas, il y a une atmosphère spéciale, quelque chose qu’on voit dans peu de stades. C’est vraiment une grande enceinte, une grande arène. Les gens sont proches du terrain et ils chantent tout le temps. Avant le match, c’est extraordinaire, pendant le match, c’est extraordinaire. Donc, lors de ma première titularisation, c’était vraiment marquant, car je n’avais jamais joué devant autant de personnes soutenant le club dont je portais le maillot.

Qui est le joueur le plus impressionnant que tu as affronté ?
Kylian Mbappé ! Il ne fait peut-être pas des gestes techniques comme Neymar mais c’est le plus impressionnant dans le sens où il sait ce qu’il veut sur un terrain : marquer des buts. C’est un tueur. Il n’a qu’un objectif, c’est d’être le meilleur joueur du monde. En tant que footballeur, c’est très impressionnant parce qu’on voit que le mec sait où il veut aller. Je pense vraiment que c’est le meilleur joueur contre lequel j’ai pu jouer jusqu’à présent.

Qui est ton meilleur ami dans le foot ?
J’en ai pas mal ! Il y a Loïs Diony qui joue aujourd’hui à Angers, Jordan Ferri et Téji Savanier à Montpellier, Andy Delort avec qui j’ai créé un lien fort aussi. J’ai créé beaucoup d’affinités lors de mon passage à Montpellier. Je peux aussi citer Moussa Niakhaté lorsque j’ai évolué à Metz. Mais celui avec lequel je suis déjà parti en vacances et je fais le plus de choses en dehors du foot, c’est Loïs Diony.

Quel est le coéquipier avec qui tu t’es le mieux entendu sur le terrain ?
C’est lors de mes saisons montpelliéraines. Avec Téji Savanier, Jordan Ferri, Gaëtan Laborde et Andy Delort, on avait une entente incroyable. On a fait des très, très bonnes saisons ensemble. On avait une certaine osmose, une connexion particulière sur le terrain qui nous permettait de gagner les matchs. C’est avec ces mecs là que je me suis le mieux entendu. On jouait le même football. Ça coulait de source entre nous !

« J’aurais aimé être pilote d’avion »

Quel est le geste que tu préfères réaliser sur le terrain ?
Le une-deux ! C’est le geste que j’affectionne le plus. Je ne suis pas un gros dribbleur et ce geste en une touche permet justement d’éliminer facilement un adversaire et peut créer une grosse occasion derrière. Quand l’enchaînement est bien réalisé, ça peut être très efficace !

Quel geste est le plus difficile à réaliser selon toi ?
Je ne vais pas être original mais le plus difficile dans le football, c’est de marquer un but. Tout simplement parce que c’est la finalité d’une occasion, c’est ce qui fait gagner les matchs. Après, si on parle de gestes un peu extravagants, je vais dire le petit pont. On en réussit beaucoup à l’entraînement mais c’est beaucoup plus difficile en match. C’est pour cela que lorsqu’on en voit un, il est souvent bien réalisé et fait le tour des réseaux.

Quel métier aurais-tu fait si tu n’avais pas été footballeur ?
J’aurais aimé être pilote d’avion. Être dans les airs, c’est une sensation incroyable. C’est quelque chose qui n’est pas permis à tout le monde, ce n’est pas lambda. Ça aurait été un beau projet. De là à réussir, je ne sais pas, mais c’est ce que j’aurais aimé faire.

De quel maillot échangé es-tu le plus fier ?
J'échange beaucoup mes maillots avec mes anciens coéquipiers mais jamais avec les stars.

Pour finir, as-tu des superstitions avant les matchs ?
Oui, je lace toujours ma chaussure gauche en premier, puis j’entre toujours sur le terrain avec mon pied gauche. C’est quelque chose que j’ai toujours fait depuis que j’ai débuté le foot.