Interview

Histoires de numéros

Histoires de numéros

Interview
Publié le 09/04 à 16:41 - ADS et NM

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Raisons farfelues, départements d’origine, hommages, superstitions… Mousa Tamari, Lucas Chevalier, Arthur Theate et 16 autres joueurs du championnat expliquent comment ils ont choisi leur numéro.

#9 Mousa Tamari (Montpellier Hérault SC) : « Quand on arrive dans un nouveau club, c’est rare que le 9 soit disponible donc quand j’ai vu que c’était le cas, j’ai foncé ! Mais il n’y a pas de raison particulière, ce n’est pas parce que j’étais fan d’un joueur qui portait le 9 ou quelque chose comme ça. »

#93 Arouna Sangante (Havre AC) : « Depuis la saison dernière, j’ai l’opportunité de représenter le 93, qui est le département où j’ai grandi. Je suis né au Sénégal mais, depuis que je suis arrivé en France, à l’âge de 3 ans, j’ai toujours habité à Saint-Denis, jusqu’à ce que je rejoigne le centre de formation du Havre bien sûr. »

#30 Lucas Chevalier (LOSC) : « J’ai toujours porté le 30, même lors de mon prêt à Valenciennes. En fait, on m’a attribué ce numéro quand je suis arrivé dans le groupe pro à 17 ans. Le 30 me plaisait beaucoup car je suis né le 6 novembre et mon frère le 24 septembre. Et quand on additionne 6 et 24, ça fait 30 ! »

#9 Thijs Dallinga (Toulouse FC) : « Tous les attaquants veulent le 9 ! J’avais le 27 lors de ma première saison au Téfécé et ça s’est bien passé pour moi mais quand Rhys Healey est parti et que le 9 s’est libéré, j’ai été heureux de le prendre ! »

#5 Arthur Theate (Stade Rennais FC) : « Le 5, c’était le numéro de mon papa. Je le prends dès que je peux et ce sera comme ça pendant toute ma carrière ! »

#19 Laurent Abergel (FC Lorient) : « J’aimais beaucoup le 6 car c’est le numéro que j’avais quand on est montés avec Lorient. Et c’est aussi le numéro associé à mon poste. Mais ça me tenait à cœur de récupérer le numéro 19 car j’ai perdu quelqu’un de très proche, qui était né un 19 mars… Depuis, j’ai toujours eu ce numéro, j’y tiens, et je veux le conserver jusqu’à la fin de ma carrière. Voir « Abergel, 19 », ça fait partie de moi. »

#26 Melvin Bard (OGC Nice) : « J’ai choisi ce numéro car c’est le jour de naissance de mon frère. Je l’avais à l’OL et j’ai également pu le prendre en arrivant à Nice ! »

#19 Youssouf Fofana (AS Monaco) : « J’ai choisi le 19 car je suis originaire du quartier des Orgues de Flandre dans le XIXe arrondissement de Paris. C’est donc un petit clin d’œil à mon arrondissement ! »

#22 Oumar Diakité (Stade de Reims) : « C’est le premier numéro que j’ai porté quand j’ai rejoint le groupe pro de l’ASEC Mimosas, mon club formateur, à Abidjan. J’y suis très attaché. Je n’avais pas pu le porter au FC Liefering car il était pris mais, à Reims, il était disponible et je l’ai tout de suite choisi. »

#7 Arnaud Nordin (Montpellier Hérault SC) : « Avec le 9 et le 10, le 7 fait partie des numéros que tous les attaquants veulent. Je l’avais souvent avec les équipes de France de jeunes et je l’avais aussi lors des JO de Tokyo donc j’ai choisi ce numéro en arrivant à Montpellier. »

#14 Daler Kuziaev (Havre AC) : « J’ai toujours eu le 14, que ce soit au Zénith, au Terek Grozny ou même avant. C’est le numéro préféré de mon papa, qui était un grand fan de Johan Cruyff. Il l’adorait tellement qu’il m’a demandé de prendre le 14 et j’obéis toujours à mon papa (rires) ! »

#17 Gabriel Suazo (Toulouse FC) : « C’est le numéro avec lequel j’ai débuté en pro, à Colo Colo. Je l’ai aussi eu en équipes de jeunes du Chili. Je n’ai jamais changé de numéro depuis car il me porte plutôt chance puisque j’ai été capitaine de Colo Colo et champion du Chili avec le 17. A mon arrivée à Toulouse, en janvier 2023, il n’était pas libre (Stijn Spierings l’avait) mais j’ai pu le récupérer l’été ! »

#13 Saïdou Sow (RC Strasbourg Alsace) : « D’habitude, j’ai le numéro 4 parce que je suis né un 4 juillet mais je n’ai pas pu le prendre en arrivant au Racing car c’est Karol Fila qui l’avait. Je me suis donc rabattu sur le 13, qui est le jour de naissance de ma mère. Quand je lui ai annoncé la nouvelle, elle était trop trop contente ! »

#36 Ablie Jallow (FC Metz) : « Il n’y a pas d’histoire particulière. C’est le numéro qu’on m’a attribué à Seraing, en Belgique, et comme j’ai réussi deux belles saisons là-bas, je l’ai repris au FC Metz ! »

#19 Amine Gouiri (Stade Rennais FC) : « J’avais le 19 à l’OL et je l’ai repris à Rennes car il y a le 9 dedans, le numéro des attaquants ! » (Amine Gouiri a récupéré le 10 en cours de saison, à la suite du départ de Jérémy Doku.)

#40 Benjamin Lecomte (Montpellier Hérault SC) : « Le 40 est le numéro que j’avais lorsque j’ai commencé à être titulaire en Ligue 1 Uber Eats, avec le FC Lorient en 2014/2015. Derrière, je l’ai gardé. J’ai déjà réfléchi à changer mais je me suis habitué au 40 et c’est un peu devenu un porte-bonheur ! »

#16 Philipp Köhn (AS Monaco) : « Le numéro m’importe peu, ce qui compte, c’est de jouer ! J’avais le 18 à Salzbourg et, ici, j’ai pris le 16, qui fait partie des numéros traditionnels pour les gardiens ! »

#19 Frank Magri (Toulouse FC) : « J’aurais bien pris le 11 comme à Bastia mais il n’était pas disponible. Même chose pour les autres numéros intéressants comme le 9, le 7 ou le 10, qui étaient tous pris, donc je me suis rabattu sur le 19 ».

#25 Florent Mollet (FC Nantes) : « Le numéro que j’affectionne, c’est le 8 mais il est souvent déjà pris lorsque j’arrive dans les clubs car il est très apprécié. Donc, je ne me pose pas trop de questions au moment de choisir, je prends le numéro qui me parle le plus parmi ceux qui restent. L’année dernière, à Schalke, je portais le 20 sans raison particulière. Auparavant, à Créteil et à Metz, j’ai porté le 19. Ça, c’est parce que je suis né le 19 novembre. Ici, quand j’ai rejoint le club, le 8 et le 19 étaient pris et les numéros au-dessus de 30 ne m’intéressaient pas, donc j’ai choisi le 25 même si je n’ai pas d’attache particulière avec ce numéro ! »