Pour commencer, où se situe ta place dans le vestiaire ?
Je suis entre Mostafa Mohamed et Kader Bamba. C’est moi qui ai choisi cette place, c’est celle que je voulais ! Kader, c’est mon gars depuis des années car on est tous les deux passés par l’équipe réserve à nos débuts avec le club, et Mostafa, je m’entends très bien avec lui. C’est un coin où on est regroupés entre amis.

Qui est ton coéquipier le plus stylé ?
Ah, c’est une bonne question ! J’ai envie de dire moi (rires). Non, en vrai, je vais dire Kader Bamba ! Il aime bien s’habiller de manière décalée, il a de bonnes inspirations. J’aime bien les pièces qu’il porte.

Et le moins habillé ?
Ah là là, je vais faire des déçus ! Je pense que c’est Moses Simon. Parfois, franchement, il fait n’importe quoi. Je ne vais pas en dire plus mais franchement…

« On valide tous dès qu’Alban Lafont allume la sono »

Le joueur le plus bordélique ?
Mon voisin, Mostafa Mohamed ! Il s’éparpille partout, il ne range rien.

Qui est le DJ officiel du vestiaire ?
Il n’y a pas de DJ attitré mais c’est souvent Alban Lafont qui s’en charge. Il met un peu de tout : de l’afro, du rap français, du rap américain… Il sait amener de la variété dans les styles. On valide tous dès qu’il allume la sono. Je le recommande ! En plus, il a des connexions avec des DJs, c’est un domaine qu’il gère !

Le plus mauvais perdant ?
Ça se joue entre plusieurs joueurs… Moi, par exemple, je suis très mauvais perdant. Alban Lafont aussi. Dès qu’il perd un jeu, il est très, très frustré. Il va se mettre à râler, à s’en prendre aux joueurs de son équipe, aux règles… Mais je ne peux pas le juger, je suis exactement pareil (rires) !

« Jean-Charles Castelletto aime bien tailler tout le monde »

Et le plus chambreur ?
J-C Castelletto ! On dirait qu’il est calme mais pas du tout. Il a l’image de quelqu’un de posé quand il s’exprime mais c’est vraiment qu’une image (rires). Il aime bien tailler tout le monde, se moquer. C’est un grand chambreur et il aime bien cibler ses victimes. Il s’en prend beaucoup à Moussa Sissoko, et ça nous fait bien rire. Il le taquine sur tous les sujets, il cite son nom dans n’importe quelle conversation. C’est très drôle !

Le plus drôle ?
C’est difficile. Il y a beaucoup de mecs marrants : Jean-Charles Castelletto, Alban Lafont, Kader Bamba… Mais si je dois en choisir un, je vais encore dire Jean-Charles !

Qui est le plus fou justement ?
Là, c’est Jean-Kévin Duverne ! Il est très marrant, très fou. Sa manière d’être est drôle. Il est dans le même délire que Jean-Charles Castelletto, il aime bien faire des blagues. Il est dans sa bulle.

Et le plus superstitieux du vestiaire ?
Franchement, je n’ai personne à citer. Chacun a sa petite routine mais il n’y a rien de singulier.

« Bénie Traoré danse tout le temps dans le vestiaire »

Qui est le plus grand danseur ?
C’est Ignatius Ganago ! Et juste derrière, il y a Bénie Traoré. Forcément, Gana danse un peu moins depuis qu’il est blessé et on le croise moins dans le vestiaire, mais Bénie a pris le relais. Il était timide au départ mais, maintenant, il danse tout le temps dans le vestiaire.

Ton meilleur pote dans l’équipe ?
J’en ai plusieurs ! On s’entend tous très bien mais ceux avec lesquels j’ai le plus d’affinités, car ça fait longtemps qu’on est ensemble, c’est Marcus Coco, Kader Bamba, Alban Lafont, Jean-Charles Castelletto, puis je vais aussi ajouter Jean-Kévin Duverne et Moussa Sissoko. Ils sont arrivés plus récemment mais on s’est très bien entendus dès le départ.

Le joueur qui donne le plus de conseils ?
Il y a beaucoup de joueurs qui s’expriment. Il y a Moussa, Alban, J-C, moi… Après, on a Pedro Chirivella qui s’exprime peut-être un peu moins en matière de conseils mais, sur le terrain, il va toujours te guider et communiquer les choses à régler. Mais on est pas mal dans l’équipe à s’exprimer, c’est très homogène.

Quel est ton meilleur souvenir de vestiaire avec le FC Nantes ?
C’est la victoire en Coupe de France (victoire 1-0 face à l'OGC Nice en 2022) ! Le vestiaire était en folie, c’était une vraie fête. Il y avait du champagne partout, la musique à fond, on dansait tous… Franchement, c’était costaud. C’est un souvenir inoubliable.