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Lee Kang-in, le couteau suisse sud-coréen

Lee Kang-in, le couteau suisse sud-coréen

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Publié le 06/11 à 14:47 - AFP

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Face à Montpellier vendredi dernier (3-0), Lee Kang-in a ouvert son compteur personnel en Ligue 1 Uber Eats pour confirmer son importance grandissante dans l’effectif du PSG cette saison.

Titulaire lors des 3 dernières journées de Ligue 1 Uber Eats et son retour de sélection, le Sud-Coréen Lee Kang-in, performe avec le Paris SG et pourrait se révéler précieux pour Luis Enrique cette saison.

En quatre matchs depuis son retour (3 en Ligue 1 Uber Eats et 1 en UCL), contre Strasbourg (3-0), l'AC Milan (3-0) le Stade Brestois (3-2) et enfin le Montpellier HSC (3-0), Lee Kang-in, qui a signé cet été au PSG en provenance de Majorque (Liga), a réalisé de bonnes performances et tapé dans l'œil du coach espagnol, inscrivant tout d’abord son 1er but en Ligue des Champions (le 25 octobre), puis son premier en Ligue 1 Uber Eats, vendredi face aux Héraultais. A chaque fois au Parc.

Entre les deux, il avait délivré une splendide passe décisive d’un joli extérieur du pied à Kylian Mbappé en Bretagne.

Un renfort sportif…

Il « ne perd pas de ballon, génère de la supériorité (numérique) avec ses dribbles, il a des qualités physiques en attaque comme en défense », déclarait la semaine dernière Luis Enrique. Lee Kang-in avait pourtant une certaine pression après plusieurs semaines d'absence : celle de se rappeler au bon souvenir de ses coéquipiers et des observateurs dans une équipe en pleine recomposition.

Après des titularisations lors des deux premières journées de championnat, le Sud-Coréen avait d'abord, dès le 22 août, déclaré forfait pour trois semaines à cause d'une blessure au quadriceps gauche.

Puis il avait participé aux Jeux asiatiques avec sa sélection (23 septembre - 8 octobre). Une longue absence néanmoins optimisée puisque le joueur de 22 ans a remporté la compétition - et ainsi décroché une réduction de service militaire précieuse pour la suite de sa carrière.

« Maintenant que je suis en forme et que je peux jouer, j'ai très envie de porter à nouveau le maillot de l'équipe » et lui « être utile », avait déclaré à son retour Lee Kang-in au média du club.

« Utile », il l'a été et le sera, puisque Luis Enrique a insisté sur sa satisfaction de pouvoir compter sur un tel couteau suisse : « Il peut jouer en tant qu'ailier droit ou gauche, à l'intérieur, en milieu, en faux 9. C'est quelque chose de très attirant pour un entraineur, sa polyvalence peut faire la différence ».

…et un capital marketing

Lee Kang-in apporte aussi une importante dimension marketing en donnant de la visibilité au club en Corée du Sud et plus largement en Asie, un marché ostensiblement visé par le PSG depuis quelques années. Le club a d'ailleurs annoncé jeudi son premier partenariat avec une entreprise coréenne, « Paris Baguette ».

Cet été, le club a fait sa tournée au Japon et en Corée du Sud et les maillots de Lee Kang-in se sont vendus comme des petits pains en début de saison. Le joueur lui-même l'a souligné : « Avec l'équipe nationale, j'ai vu beaucoup de fans qui portaient le maillot du PSG, ça me rend très fier et me donne envie d'être encore plus efficace et d'aider l'équipe à grandir dans mon pays ».

Mais comme l’assurait Sébastien Wasels, directeur du club pour la zone Asie-Pacifique, « On ne recrute jamais pour des raisons marketing au Paris SG. Mais par contre, une fois qu'on a des joueurs on essaie de capitaliser sur leur présence pour essayer de nous aider à nous développer ».

100% de passes réussies contre Montpellier

Sur le terrain, l’international coréen (14 sélections) l’a encore démontré contre Montpellier, en ouvrant le score, mais aussi en signant 100% de passes réussies (47), effectuant 10 centres et réussissant 3 dribbles sur 5 tentés pour 73 ballons touchés en 64 minutes de présence.

Très jeune, le joueur avait fait preuve de détermination pour s'imposer dans des environnements compétitifs, lui qui à 10 ans, sans connaître un mot d'espagnol, s'était installé avec sa famille à Valence afin d'y être formé. Ses parents et ses deux grandes sœurs avaient tout lâché pour le suivre dans cette aventure. Un pari déjà bien engagé depuis quelques saisons et que les premières semaines du n°19 parisien dans la capitale confirment.